Peu de courbes.
Beaucoup de lignes.
Des formes,
Accumulées
Par des générations.
Je laisse à mon regard
Beaucoup de temps,
Tout le temps qu’il faut
Eugène Guillevic, « Regarder », Étier, 1979.
Frontière symbolique, la fenêtre apparaît comme un motif éminemment plastique qui permet
à l’envi de modifier le décor dans lequel se déroule l’action.
Son cadre annonce et découpe le spectacle qui se joue. Suivant de quel côté nous sommes des sentiments opposés naissent comme la liberté ou l’enferment, l’espace public ou privé, le masculin ou le féminin.
Ouvertes ou fermées, elles sont la voie de l’imaginaire, elle stimule l’imaginaire en incitant à deviner ou à combler ce qu’il manque.
Aussi la fenêtre favorise-t-elle la création poétique, en ce qu’elle joue sur la gamme des états d’âme et
en ce qu’elle invite à métamorphoser le réel.
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